Je crois que tout le monde l'a compris, l'été, mon monde musical à tendance à un tout petit peu dévier. C'est comme ça, j'y peux rien, le soleil et la chaleur, ça me donne envie de fréquenter l'herbe verte des jardins publics, de déguster des cocktails fruités (bien frais si possible), de danser beaucoup, de rire, de dormir, d'être franchement insouciant, bref, de débrancher un peu. Bon, j'en conviens, je dois pas être le seul. Toujours est-il qu'en pareil cas, j'aime à me tourner vers l'Espagne (oui oui, encore), pays de l'indie-pop exaltée et ensoleillée s'il en est. Le passage obligé étant Elefant Records, label culte et bienfaiteur de l'humanité pour avoir accueilli (entre autres) Camera Obscura, Trembling Blue Stars, ou le projet italien so 60's Fitness Forever, en plus d'une tripotée de groupes espagnols rarement mauvais.
Justement, le petit dernier des ces groupes espagnols est Papa Topo. Un nom hors-sujet (mais on s'en fout après tout, non ?) pour ce duo formé par Adrià et Paulita, qui ont des tronches de gamins de 16 ans, et qui en réalité, sont probablement à peine plus vieux que ça. Quelques demos balancées (et remarquées) ça et là sur internet ouvrent en grand les portes pour leur première sortie officielle, qui est donc ce 7' de Oso Panda, paru chez Elefant en Mars. Et ce single est un shoot de naïveté mis en musique. Mais pas de bad-trip à l'horizon, juste une irrémédiable envie de sautiller et de chanter ce refrain catchy comme pas permis. Car je dois bien avouer qu'il est tout simplement impossible pour moi de résister à cette mélodie enfantine, à cette fille au chant malicieux, revisitant la candeur de France Gall en 64, à cette figure de nerd qui chante maladroitement (sauf qu'en fait c'est bien mieux comme ça), aux choeurs irrésisitibles ("Oooh oh ooooh ...") tellement 60's, au croisement tant attendu des voix garçon/fille à la fin. Pop totale et fatale, pop jusque dans l'excès de ses paroles gamines et drôles (ou débiles, selon le point de vue), et de son clip culte et au 18ème degré (de folie). En résumé, mon craquage "twee" de l'été, à écouter avec le sourire, et à placer d'avance sur mes compilations.
Pour ne rien gacher, la chose est complétée de deux remixes kitchissimes (donc assez dispensables), mais surtout d'une face-b impétueuse et très réussie, Lo Que Me Gusta Del Verano Es Poder Tomar Helado (=>), au refrain haut-perché totalement imparable. Signe, si besoin était, que le duo devrait encore être en mesure de composer quelques joyeuseries qui leur assureront un avenir radieux.
samedi 3 juillet 2010
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8 commentaires:
Putain entre ça et Ellos, t'es sûr que tu veux pas être homosexuel ? J'aimerai bien avoir un pote gay, ça donne l'impression d'être cool. Et j'pourrai dire "J'ADORE les homosexuels hihi"
Autant pour Ellos, c'est pas compliqué à admettre, autant là, je vois absolument pas ce qu'il y a de gay. C'est twee, exagérément twee peut-être, mais gay ? "Lol", si je peux me permettre.
Le prends pas mal, j'suis pas homophobe t'façon. Mais quand j'écoute Ellos je peux pas m'empêcher de voir des mâles en slip au torse luisant en train de se rouler des pelles. Donc soit t'es gay soit t'es hétero avec des goûts d'homo dans ce cas dépêche toi de le devenir hahaha. Bi à la limite si ça te "vexe". Là un peu moins, disons que la langue crée un pont. Mais quand même.
Rien ne me vexe. J'ai simplement du mal à comprendre cette déduction de l'orientation sexuelle des gens à partir de leurs goûts musicaux. "Il dit qu'il voit pas le rapport."
Et au delà, j'ai du mal à voir ce qui est gay dans ce single là. Et le fait qu'il soit en espagnol ne me semble pas être un argument pertinent ...
J'aime leur musique et leur univers. Jolie découverte. (ça rentre super vite dans la tête Oso Panda.. arg)
Le sens de l'humour est parti en vacances ou quoi ?
J'ai une capacité sidérante à tomber dans tes trolls. T'es trop fort. ;)
Ces jours ci c'est La Chica Vampira qui passe en boucle chez moi.
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