mercredi 9 juin 2010

Out This Week #2 : The Drums - The Drums

Je pensais pas avoir autant de sorties à présenter dès le départ, mais les choses sont ainsi faites, puisque ce Lundi 7 Juin sortait également le premier album (éponyme) de The Drums, quatuor New-Yorkais (aussi), déjà auteur chez Moshi Moshi d'un EP et de plusieurs singles pour le moins remuants.

Bon, l'artwork est laid, mais peu importe, le plus intéressant est peut-être d'écouter le disque. Et ça commence tambour battant par le single Best Friend, pas forcément leur meilleur, mais pas déshonorant non plus. Tous les ingrédients du groupe sont là : batterie dévergondée, guitare coquine, basse à l'arrache, et la voix qui survole, chante tout comme un hymne. Me And The Moon (=>) ajoute une batterie digne de Joy Division, pour un son qui fleure bon les 80's décomplexées, et une composition découpée de manière absolument démente (les breaks sont magiques). Suit Let's Go Surfing (=>), entendue partout, mais dont on ne se lasse pas, moment culte de beach-pop rutilante, cheveux au vent et fuck aux parents, qui se permet absolument tout (les handclaps sur le pont, par exemple), avec succès. Book Of Stories se fait un peu plus triste, amour déchu, incompréhension et non-envie de danser. La première moitié du disque, jusqu'au démoniaque single Forever And Ever Amen, est globalement réussie, montrant un groupe exubérant, sans filet, sans limite, et pourtant indéniablement maitre de son sujet.



La seconde moitié se veut plus calme. Down By The Water, repêchée sur le Summertime EP, marque d'ailleurs le coup avec une grosse chute de tension. Problème, dans la foulée, It Will All End In Tears peine à convaincre, forçant trop sur le chant. Petit mieux sur We Tried, plutôt mignonne. La fin du disque sent malheureusement l'essoufflement, avec des compositions où l'évidence se perd un peu. On sauvera cependant la douce et belle I'll Never Drop My Sword (=>), où la basse vient créer la surprise en invoquant les Field Mice, signe que le groupe peut réussir dans un registre (très) légèrement différent.
Voila donc un premier disque sans concessions, proprement jouissif quand la fulgurance est là, bien plus gênant quand il s'éparpille sans se trouver. C'est un peu ça, être jeune.

3 commentaires:

Roo McFly a dit…

Pour un premier album, ils s'en tirent bien. Je vais essayer de les voir à Reading en Août si la prog' me le permet!

Pierre a dit…

Faire un festival, c'est faire des choix, le plus souvent. Je serais curieux de savoir ce qu'ils donnent en live en tous cas.
Pour l'album, la première moitié est assez irrésistible. Après y'a des défauts, mais ça me semble être une réussite.

Choci Loni a dit…

Moi j'l'aime bien la pochette.
Connard.

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